L’un des pays de l’Afrique de l’Ouest, le Niger, a connu en décembre 2020 les élections présidentielles. Après la proclamation des résultats, un second tour s’est imposé. C’est donc à l’issue de ce second tour que les observateurs appellent au respect des résultats. Des détails dans cet article.
Des présumées fraudes
Il y a de cela quelques jours, les Nigériens sont allés aux urnes pour élire celui-là qui les représentera en tant que chef de l’État. Après le premier tour du scrutin présidentiel, le parti de l’opposition avait évoqué des propos faisant comprendre que le vote était taché d’irrégularités. En effet, le scrutin avait opposé Mohamed Bazoum, le dauphin, candidat favori du peuple et Mahamane Ousmane, le candidat de l’opposition. Ainsi, à l’issue du vote, le candidat favori du peuple semble arriver en tête, directement suivi par son concurrent. Mais, durant la période d’entre-deux-tours, les deux candidats en tête ont noué une alliance désignant ainsi Mohamed Bazoum comme président d’office de l’État si, bien entendu, les voix des alliés lui sont ajoutées.
Malheureusement, les observateurs de la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD) n’ont pas approuvé cette manie. Ce qui leur imposa un second tour du scrutin.
L’appel des observateurs de la CEN-SAD
L’objectif premier des observateurs de la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD) est la sécurité des diverses opérations électorales. Ainsi, la Ceni a procédé à la publication à compte-gouttes des résultats provisoires issus du second tour du scrutin. Le résultat définitif sera alors proclamé par la Cour Constitutionnelle. Pour les résultats des 96 communes sur 266 publiés par la Ceni, Bazoum, le candidat favori se retrouve derrière Ousmane. Ces résultats ne sont pas encore significatifs puisque plus de 7 millions de Nigériens sont allés aux urnes ce jour-là. Ainsi, dans une conférence de presse, les observateurs de la CEN-SAD ont « exhorté tous les candidats en lice à respecter les résultats issus des urnes et à recourir aux procédures et aux voies légales pour le règlement de tout contentieux ».