L’Organisation des Nations Unies (ONU) est constituée de plusieurs organes, dont le Conseil des Droits de l’Homme. Les États-Unis d’Amérique (USA) siégeaient autrefois à ce conseil. Mais chose étonnante, ils avaient claqué la porte à ce conseil en 2018 sous la conduite de Donald Trump, le président en exercice en ce moment. Cette question est tout l’intérêt de cet article. Lisez pour en savoir plus.
Pourquoi le retrait des USA du conseil ?
Longtemps proféré comme une menace, le retrait des USA du CDH a été effectif en 2018. Cette annonce a été faite par la représentante (ambassadrice) de la maison blanche auprès de cette Institution Internationale, Nikki Haley. En effet, cette menace a été mise à exécution pour la simple raison que l’État d’Israël bénéficie d’un traitement de faveur. Dans les propos de l’ambassadrice, on l’entendait clairement traiter le conseil des droits de l’homme d’hypocrite. Pour cause, cet organe de l’ONU, dit-elle, « est un sujet de moquerie des droits humains et encourage les abuseurs. » Cet état de choses ne concorde aucunement avec les intérêts des États-Unis d’Amérique, a-t-elle ajouté.
La réintégration des USA au CDH
La politique de la chaise vide promue par la gouvernance de Donald Trump a visiblement été abandonnée par le nouveau régime en place. Ainsi, le 24 février dernier, le chef de la diplomatie américaine, Antony Bliken a annoncé le retour des USA sur la scène diplomatique internationale. Ainsi, ils sollicitent le soutien des autres pays membres de ce conseil.
Par ailleurs, ils s’engagent en plaçant les droits de l’homme et la démocratie au cœur même de leur politique étrangère. Aussi, par la voix du diplomate, M. Bliken, les USA confessent qu’ils ne sont aucunement parfaits dans leur démocratie et qu’ils y travaillent de mieux en mieux pour « devenir un pays plus uni, plus respectueux et plus libre ». L’Israël et la Palestine doivent être traités de la même manière, a encouragé Bliken lors de son interview.